Pieter Heerema demain entre 20h00 et 22h00 aux Sables d'Olonne

Vendeeinfo

Au pointage de 15h00 ce mercredi après-midi, il ne restait plus que 280 milles à parcourir pour le skipper néerlandais Pieter Heerema (No Way Back), avant d'atteindre la ligne d'arrivée aux Sables d'Olonne. Une traversée du golfe de Gascogne pour conclure son tour du monde qu'il devrait boucler demain jeudi entre 20h et 22h. Le skipper est en effet ralenti par une zone de transition qu'il doit encore traverser en fin de nuit ou demain au petit matin.

Au large des côtes espagnoles, Pieter Heerema entrevoit donc enfin le bout du tunnel. Le marin néerlandais est effectivement en passe de réussir son défi personnel de boucler le tour du monde en solitaire et de s'emparer au passage de la 17e place du 8ème Vendée Globe. Après 116 jours de course, le premier Néerlandais de l'histoire du Vendée Globe pourra profiter à son tour du formidable accueil réservé par le public des Sables d'Olonne. A noter que le chenal sera accessible pour lui de 16h à 22h30 demain jeudi.

« Je suis heureux »
A 500 milles de l'arrivée, c'est donc sportif pour le Néerlandais : « la mer est forte et le vent vient plus du Sud que prévu, ce qui signifie que je ne peux pas abattre assez pour éviter de taper dans les vagues. Cela me ralentit. J'espère que le vent reviendra plus à droite pour me permettre de mieux négocier les vagues. Car pour le moment ça tape beaucoup et c'est dur pour le bateau. » Même en étant prudent, Pieter devrait réussir à boucler son tour du monde d'ici une cinquantaine d'heures, probablement jeudi soir, au rythme moyen de 250 milles par vingt-quatre heures. Il gère. « Je me vois toujours arriver le 2 mars, vers 16h. Pour le moment je suis un peu en-deçà du rythme pour tenir cette ETA, mais j'espère bien rattraper mon retard ».
Le skipper de No Way Back a réussi au passage à se bricoler une antenne AIS de secours, après la perte de celle qui était installée en tête de mât. Cette antenne improvisée devrait lui permettre de mieux repérer les bateaux autour de lui, dans cette zone à fort trafic. Bref, les choses vont beaucoup mieux pour le Hollandais, après cet arrêt forcé pour cause de (trop) gros temps. Pieter confirme : « Je suis heureux. J'ai hâte de terminer ce voyage, mais les choses vont bien. Je serai certes encore plus heureux une fois au port ! » On veut bien le croire.