Benoist Apparu le secrétaire d'Etat au Logement promet qu'il va «traiter ça de la façon la plus humaine possible»

Vendeeinfo

Des propriétaires des 915 maisons vouées à la destruction à L'Aiguillon-sur-Mer et La Faute-sur-Mer, en Vendée, ont laissé éclater leur colère et leur incompréhension jeudi.

Les habitants des communes vendéennes parmi les plus touchées par la tempête Xynthia ont été fixés jeudi sur leur sort lors de réunions publiques où ont été dévoilées les cartes des zones inhabitables. Au total, ce sont plus de 1.500 logements qui seront détruits en Vendée et en Charente-Maritime dans les zones ravagées fin février par la tempête.À La Faute-sur-Mer la réunion publique s'est vite transformée en tribunal populaire, où les sinistrés ont réclamé avec véhémence des comptes au préfet de Vendée Jean-Jacques Brot, nommé treize jours avant la catastrophe, et au maire René Marratier. "Je ne peux pas supporter que vous m'accusiez de la responsabilité de ce drame", a répondu Jean-Jacques Brot à une habitante qui dénonçait la responsabilité de l'État dans l'attribution des permis de construire litigieux.Plus tôt dans la matinée, la réunion de L'Aiguillon-sur-Mer avait déjà été l'occasion pour les propriétaires appelés à quitter leur maison sinistrée d'exprimer leur colère. Une "cellule d'accompagnement et de suivi" va être mise en place dès vendredi dans les deux communes sinistrées, a promis le préfet.

L'État se propose de racheter à l'amiable les maisons destinées à être détruites , selon les prix du terrain et des bâtiments constatés avant le passage de la tempête Xynthia. À défaut, des procédures d'expropriation seront intentées à l'encontre de leurs propriétaires en justice. Les premiers rachats pourraient avoir lieu cet été, et les premières destructions de maisons en septembre.

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